mercredi 27 mai 2009
Rebirth
vendredi 26 décembre 2008
How how how !
Je vous demande tout d'abord de m'excuser pour mon mutisme qui n'est dû qu'à mon manque de connexion internet, mais aussi d'ordi.
Je profite donc de ces quelques minutes d'accès à la toile pour vous souhaiter (en retard) un joyeux Noël et (en avance) une bonne année...
J'essaierai de faire un bilan rapide de tous les films que j'ai vu depuis avril ou mai et qui n'ont pas pu être chroniqués, ainsi que la remise des Golden Karls (mais ça, seulement après le 1er janvier...), et un best of de tous ce qu'il m'est arrivé depuis 6 mois...
samedi 3 mai 2008
dimanche 13 avril 2008
Back to the 80's...again
Donc...
Rocky de John G. Avildsen
Le film qui a mis Sylvester Stallone sur orbite, bien que celui-ci ait bataillé sec pour avoir le rôle, refusant même de vendre son scenar s'il ne figurait par au casting. Un scenario simple et poignant, sur un mec lambda choisi au hasard pour rencontrer le champion du monde de boxe.
Rocky II de Sylvester Stallone
Suite directe du film précédent, où Stallone profite du personnage qu'il a crée pour en fait faire un paralelle avec sa propre vie et son statue de star montante. Assez impressionnant de voir la lucidité dont fait preuve l'Etalon Italien quant à sa propre carrière.
Rocky III de Sylvester Stallone
Bon à partir de là, ça part un peu en couille, même si ça reste du bon entertainment. Stallone continue son analyse de sa situation, et révèle au passage celui qui deviendra Barracuda dans L'agence tout risque...
Rocky IV de Sylvester Stallone
Là, ça part dans tous les sens, la serie perd de sa subtilité pour n'être d'une suite de combats plus spectaculaires les uns que les autres...
Rocky V de John G. Avildsen
Certainement le plus mauvais de la serie. Je me suis carrement passé des passages en acceleré tellement je m'emmerdais...
Rocky Balboa de Sylvester Stallone
Le choc, comme pour un bon nombre de personnes. Stallone, ex-star d'Hollywood, entré dans l'inconscient collectif comme un tas de muscle sans cervelle, refait surface avec le personnage qui l'a rendu celebre, et ça fait mal. L'Etalon Italien fait ici preuve d'une maitrise parfaite de son histoire, alletant entre la nostalgie et l'emotion, tout en faisant le point sur sa situation personnelle (Rocky, c'est definitivement lui). Vraiment touchant et impressionant.
Les seigneurs de la mer (Sharkwater) de Rob Stewart
Documentaire assez impressionant sur ce qu'il est en train d'arriver au requin, mammifère marin connu et craint des 3/4 de la population mondiale, et qui, petit à petit, devient une espèce en voie de disparition.
Rob Stewart, passionné par la bête depuis sa plus tendre enfance, lui a consacré sa vie, et profite de son film pour tirer une sonnette d'alarme (la disparition du requin aurait des conséquences catastrophiques sur l'eco-système) et tenter de remettre les choses au clair quant à la reputation de monstre que se traine le bestiau depuis des siècles (en gros, le requin n'attaque l'homme que par curiosité, et non pour se remplir le bide, et c'est super rare).
Un film à voir, donc, mais ça fait grave mal au coeur par moments...
jeudi 10 avril 2008
Les Randonneurs à St-Tropez de Philippe Harel
Ah, je m'en souviens comme si c'était hier, un soir où je dormais chez mon frangin, du temps où il habitait encore Strasbourg, et moi pas encore, il y a presque 10 ans. Ce soir là, on avait loué un film, et ce film, c'était Les Randonneurs. Depuis, de l'eau a coulé sous les ponts, grand frère est marié, a 2 enfants et vit à Erstein, moi, j'habite à Strasbourg et je suis rentré dans la vie active... 10 ans dans la vie de Cora, Nadine, Louis et Mathieu n'auront pas eu le même impact vu qu'ils n'ont pratiquement pas changé depuis la fin du premier film.
LES RANDONNEURS A ST-TROPEZ nous fait donc retrouver nos 4 touristes, anciennement adeptes de vacances sportives, maintenant proches de la quarantaine, et pourtant, comme dit plus haut, rien n'a changé. Nadine sors toujours avec des hommes mariés, Mathieu est toujours aussi branleur, Cora n'est toujours pas heureuse malgré son mariage et Louis est toujours aussi coincé.
Sans retrouver la fraicheur du premier film, la nouvelle peloche de Phlippe Harel a simplement le merite de faire passer un moment sympa, avec des personnages attachants, certes, mais des situations qui ne collent pas vraiment au ton qu'on connaissait auparavant (ce qu'est devenu le personnage de Poelvoorde, la fin un peu chelou). Reste Benoît Poelvoorde, égal à lui-même, et clairement mon acteur francophone fetiche (je crois bien être aller voir tous ses films au cinoche, du moins depuis 10 ans).
Un peu déçu, quoi...
lundi 7 avril 2008
samedi 5 avril 2008
Yatta !!! 2
- Naruto - Tome 34 (le 35 est sorti hier... bizarrement, je l'ai pas encore...)
- Berserk - Tome 24
- Fullmetal Alchemist - Tome 16
- Yakitate Ja-Pan !!! - Tome 15
- Death Note - Tome 8
J'ai aussi, grâce à eBay et la librairie KaoBang (et aussi 3-4 mecs sur des sites comme Priceminister...), pu me procurer la totale de la parution de J'ai Lu du manga Jojo's Bizarre Adventure (un truc completement barré qui suit l'histoire de plusieurs membres d'une famille sur plusieurs générations, chacun étant lié aux autres par un même fil conducteur), dont l'editeur precedement cité a arrêté la publication avant la fin (au tome 46 pour être précis) et qui est totalement introuvable en neuf... il me manque que le dernier (le 46, introuvable à moins de... 50 €) et c'est frustrant. Pour l'instant j'en suis au Tome 31 et j'arrive plus à avancer, sans doute le fait de m'être enchainé 30 tomes sans m'arrêter...
Quel interet de lire un truc dont la fin ne sera jamais publié ? Que nenni ! Tonkam a eu la bonne idée de reprendre la publication là où J'ai lu s'était arrêté... mais avant faut que je trouve ce foutu Tome 46 !
Autre nouvelle serie, Wilderness (Tome 3), soit du polar en manga. Fun et bien foutu, on a parfois un peu trop l'impression de lire un film d'action...
vendredi 4 avril 2008
Pumping up the stereo !!!! 2
2008, Jour n° 95
- j'ai démissioné du Moozé, pour, après une petite semaine de glandage, enchaîner avec le restaurant du golf d'Illkirch, experience qui ne s'est pas avéré concluante vu que j'ai été remercié après seulement 8 jours (mais c'est pas ma faute, c'est le monsieur, il est pas comme tout le monde...) ! Et seulement 2 jours après m'être fait jeté (quel bonheur de bosser dans ce milieu foisonant de demande qu'est la restauration !), j'ai eu l'occasion de faire un essai au Pont des Vosges, brasserie situé au bout de l'avenue des Vosges et ayant une bonne réputation... L'essai est encore en cours, j'aurai une reponse dans les jours à venir, mais je me fais pas trop de soucis...
- dans le but de faire le trajet de chez moi au golf, je me suis offert un splendide vélo de chez Decathlon... juste quelques jours avant de me faire jeter. Pas grave, il me sert maintenant à économiser 10 minutes pour aller au Pont des Vosges, ou pour aller voir mes parents (une vingtaine de bornes...)
- j'ai eu la joie de rentrer un soir et de découvrir que mon chat boitait. Direction le veto un samedi soir en plein week-end de Paques, par chance il y avait quelqu'un, mais pour fermer la porte au ouvriers qui refaisaient la peinture de la clinique, le bon docteur, sosie parfait de Kamel Ouali, a accepté de s'occuper de mon chat. Coût de la manoeuvre : 150 € pour un pauvre os cassé... Aouch !
- Marie-So est partie aujourd'hui même aux Antilles avec sa famille, pour 2 semaines. En rentrant, elle devrait enfin emménager chez moi...
- j'ai décidé cette semaine, enfin si je peux m'arranger avec le boulot, que début juillet je me fais le festival de Werchter en Belgique (au programme : R.E.M., The Hives, Beck, Radiohead, Moby, les Chemical Brothers, Mika, The Verve, Neil Young, Underworld et bien d'autres...). Je prie pour que ça marche !!!
- j'étais à découvert... (ça, c'est de l'info...)
- ...
Crimes à Oxford (The Oxford Murders) de Alex de la Iglesia
Y a un pays pas loin de chez nous, et malheureusement, à part une poignée de geek, personne semble être au courant qu'il regorge de génies purs (ah si, pardon, j'oubliais Almodovar...). Ce pays, c'est l'Espagne, et il abrite la crème du cinema fantastique. Parmis ces genies, il y a Alex de la Iglesia, l'homme derrière Le crime farpait, Mes chers voisins, Le jour de la bête et bien d'autres encore, mais j'ai pas encore eu l'occasion de tous les voir (honte à moi).
Ayant l'ambition de réaliser une adaptation live des aventures de Blake et Mortimer, le gros Alex a d'abord préféré s'atteler à un coup d'essai en réalisant un premier film en langue anglaise. Reunissant Frodo Baggins et John Hurt sur un scenario passionnant, mais au final pas si extraordinaire, de la Iglesia reussit son coup grâce à un rythme entrainant et une ambiance glauque (et d'avoir eu la bonne idée d'embaucher la jolie Leonor Watling).
Et donc son prochain film, c'est Blake et Mortimer... Vivement !
3 h 10 pour Yuma (3:10 to Yuma) de James Mangold
James Mangold, c'est un mec doué. C'est quand même lui qui a fait découvrir Johnny Cash à toute une génération (Walk the Line), et c'est lui qui a offert à Stallone son plus beau rôle dans les années 90 (Copland). Dommage, donc, qu'un type aussi talentueux soit tombé dans cette mode de remaker tous les films dits classiques.
Premièrement, j'ai pas vu l'original, donc je peux rien dire de ce côté là, même si j'ai entendu qu'il s'agit d'un chef-d'oeuvre total, exemple type de mise en scène épurée et veritable modèle de rythme.
Deuxièmement, l'idée de voir Russell Crowe et Christian Bale s'affronter dans ce qui s'annonçait comme le prolongement du renouveau du western après le Open Range de Costner avait tout d'alléchant, mais au final, on se fait un peu chier, même si l'ambiance "grand ouest" est bien là (principalement grâce à la musique).
Rien de bien transcendant, donc, on passe 2 h sans prendre réellement de plaisir (en plus dans la salle y avait un gros couillon qui passait son temps à secouer son sachet plastique dans tous les sens, genre il pouvait pas le poser à coté de lui... ça aide pas vraiment à rentrer dans le film). Dommage, donc (à noter que le film a tout de même le mérite de confirmer le talent du blondinet dont j'oublie constament le nom (le type qui joue le méchant dans Otage, Angel dans X-Men 3 et le timbré au début de 30 jours de nuit)...).
Black Sheep de Jonathan King
Revu plus d'un an après cette séance mythique au festival de Gerardmer, le film de Jonathan King, fort sympathique au demeurant, souffre malheureusement de ses similitudes avec le premier film de Peter Jackson : Bad Taste. En gros, King reprend la même recette, mais 20 ans après, ben ça manque un peu d'originalité.
Pur film de festival, le film passe moins bien lors d'une seconde vision surtout lorsque le public est moins receptif (en clair à Gerardmer, tout le monde était dedans et il y avait une ambiance de folie, ici, déjà on était dans la salle 5 du Star St Ex et elle était au 3/4 vide...) et que, bah, y'a plus d'effet de surprise...
Jusqu'ici, dans ma tête, le film était une petite bombe, maintenant c'est plus qu'un film sympa, sans plus. Dommage.
mardi 18 mars 2008
Soyez sympas, rembobinez (Be kind rewind) de Michel Gondry
Michel Gondry s'est, en l'espace de 3 films (ses 3 derniers), introduit dans mon top 10 des meilleurs realisateurs en activité. Realisateur de clips (Bjork, Chemical Brothers, entre autres) et de pubs (Air France, Smirnoff) pronant les effets visuels réalisés à même le plateau (fuck les images de synthèses !) et passé au long metrage en 2001 avec le moyen Human Nature, Gondry m'a litteralement assomé avec le splendide Eternal Sunshine of the spotless mind, une des plus belle histoire d'amour jamais filmé, portée par le couple Kate Winslet/Jim Carrey, au meilleur de leur forme.
Après ce film, Gondry avait pris un virage dans sa carrière, cessant de travailler sur des scripts du genial Charlie Kauffman et ecrivant lui-même ses scenarios, et surtout, en partant realiser son premier film dans son pays natal : la France. Pour ce premier essai français, la Science des rêves, l'histoire d'un doux rêveur amoureux de sa voisine, Gondry avait poussé au max le principe des effets bricolés au travers du personnage de Stephane (Gaël Garcia Bernal) et de son monde bien à lui, sans pour autant convaincre son public (enfin moi j'ai aimé, je m'en fous des autres...).
Un peu déçu, Gondry retourne au states et se permet de rendre fou la moitié de la communauté geek du net en annonçant son projet de films cultes revus et bidouillés par 2 gugus lambdas (l'enorme Jack Black et Mos Def). BE KIND REWIND, tel est son nom (ou Soyez sympas remboninez, ils ont vraiment peur de rien cette année en matière de retitrage français...) et c'est du lourd ! Gondry, au travers d'un scenario pretexte (Black demanietise les VHS du magasin de location de son meilleur pote, les obligeant à refaire tous les films eux mêmes), part dans tout les delires possibles et imaginables, transpirant d'un amour pour le 7e art comme jamais il ne l'avait fait auparavant...
En sortant on a qu'une envie : prendre une camera, et faire pareil...
Rapidos !
Donc, depuis debut fevrier, en plus des films déjà chroniqués, j'ai aussi vu :
Redacted de Brian De Palma
Brian n'est visiblement plus en forme depuis 10 ans (le Dahlia noir, Femme Fatale, le truc sur Mars...) et ça fait mal au cul surtout quand en même temps, comme moi, on decouvre ses films d'il y a 20 ans et qui ont fait sa renommée... Ici le père De Palma continue d'experimenter sur son theme cher : l'image, mais comme en même temps il a rien à raconter, il se fait un peu chier, et nous aussi.
Bienvenue chez les Ch'tis de Dany Boon
Le film franchouillard sympa qu'on va voir pour se rafraichir les idées (manque de pot, c'est aussi ce qu'a decidé de faire les 3 quarts du pays, sales momes débiles et qui tapent dans les fauteuils devant eux compris), ça casse pas 3 pattes à un canard, c'est marrant et ça a le merite de faire la nique à cette bousasse d'Asterix...
Peur(s) du noir de plein de monde
Présenté comme le trip ultime en matière de petoche, cette ensemble de courts metrages d'animation n'arrive carrement pas à la cheville de ses pretentions. Reste interessant le fait de voir Charles Burns faire de l'animation, ainsi que le dernier segment, proprement magnifique.
Paris de Cedric Klapisch
Les films de Klapisch, on aime ou on aime pas. Et moi, j'aime.Reunissant le casting le plus impressionant de sa carrière, Cedric Klapisch propose un film chorale où se croisent une poignée de personnages ayant tous un lien plus ou moins important avec les autres... Bizarrement, j'arrive pas vraiment à parler de ce film... tout ce que j'arrive à en dire c'est que ça se laisse regarder et que c'est sympa... rien de plus.
mercredi 5 mars 2008
Back to the 80's
Dans un de ses premiers rôles, l'ami Arnold fait deja preuve d'un talent certain pour rire comme un maniaque quand il est à 2 doigts de mourir, montrer ses muscles sans que ce soit justifier et faire l'amour à la première venue (le cul et l'heroic fantaisy ne son en fait qu'un seul et même genre, j'ai pu le constater recemment dans le manga Berserk), le tout avec un accent qui enterre Jeremy Irons dans Die Hard 3. Le tout reste un grand moment de cinema qui vaut largement le detour, Milius etant un putain de realisateur comme on en fait plus.
- - -
Autre grand moment des mythiques années 80, que je me suis matter cette semaine, la trilogie Mad Max de George Miller avec le tout jeune Mel Gibson, pas encore la star que l'on connait aujourd'hui.
Le 1er.
Rien à dire, c'est bien foutu et la description de ce futur pré-apocalyptique est assez réaliste.
Le 2eme.
L'exemple type de la suite qui depasse l'original (avec Le Parrain et probablement d'autres, mais ça me vient pas), même si je trouve que la transition entre le monde du premier et celui-ci est un peu flou.
Le 3eme.
Là, ça se corse. Je pige pas trop le rapport avec l'univers sombre depeint dans les 2 premiers, ici, ça alterne entre un film adulte et violent (le début, la fin) et le film qui cible les kids en quête d'aventure type Hook. Je sais pas si George Miller avait fumé un truc le jour où il a ecrit ça, ou si le soleil australien lui a un peu trop tapé sur la tête... (et Tina Turner est bien mauvaise actrice).
There will be blood de Paul Thomas Anderson
Putain de merde, y'a pas à dire, cette année, on est vraiment gatés avec cette deferlante de films tous plus geniaux les uns que les autres, ou on a le sentiment que leurs auteurs ont tellement de choses à dire que leurs films sont de vrais concentrés de genie !
Après le splendide No country for old men de Joël et Ethan, voici venir THERE WILL BE BLOOD de Paul Thomas Anderson (à ne surtout pas confondre avec Paul Anderson, auteur du nullissime Alien vs Predator), et ça fait plus que mal tant le mec fait preuve d'une maitrise quasi-parfaite de son metrage. Riche en themes aussi interessants que variés à un point qu'il faudrait bien 2 vies consecutives pour faire entierement le tour de l'oeuvre, Anderson en met plein la vue pendant les 2 h 38 que dure le film, narrant la vie d'un connard de première interpreté par Daniel Day-Lewis (acteur vraiment trop rare).
Grandiose.
vendredi 22 février 2008
Capitaine Achab de Philippe Ramos
Le roman d'Herman Melville est probablement l'une des oeuvres les mieux foutues dans son genre, en proposant un duel historique entre une bête monstrueuse et un homme. Cet homme, le capitaine Achab, est certainement l'un des personnages les plus marquant de la litterature du XIXe siècle, sa quête de vengeance sur la baleine blanche effaçant tout autre aspect de sa personnalité dans le roman, le lecteur est livré à lui-même quant à s'imaginer qu'est-ce qui a pu pousser un tel homme dans cette aventure insensée (hormis qu'il s'est fait bouffer la jambe par la dite baleine...)
Philippe Ramos, tente donc avec son film de fournir une explication à la personnalité derangeante et trouble de ce personnage mythique et reussi avec succès. Aidé d'un casting qui reuni le top de ce que peut produire notre doux pays en matière d'acteurs qu'on verra jamais dans des grosses productions style Asterix (Dominique Blanc, Jean-François Stevenin, Denis Levant, etc... ça sert pas à grand chose de les enumerer, ils sont pas connus), le film de Ramos est un long voyage qui retrace la vie du gamin timide qui deviendra plus tard le terrifiant capitaine Achab.
Ca fait toujours du bien de voir qu'en France on sache encore faire des bons films, surtout après s'être tapé cette grosse bousasse d'Asterix.
P.S. : I love You de Richard LaGravenese
Vraiment, pour la première fois de ma vie, j'ai passé 2 heures à me poser une seule et même question : Mais qu'est-ce que je fous là ?
Et 2 heures, c'est long, surtout quand à l'ecran on voit une Hilary Swank pas franchement inspirée (Papy Eastwood, c'est autre chose quand même), Gerard Butler qui joue les irlandais amoureux (on a constament l'impression qu'il va se mettre torse nu et nous gueuler un THIS IS SPARTA !!!), Kathy Bates qui a certainement des impots à payer, Lisa Kudrow qui tente de se remettre de Friends et une actrice tellement nulle que j'avais envie de faire un procés au directeur de casting (celle qui "joue" la soeur d'Hilary Swank).
2 heures où je me suis ennuyé ferme, mais j'vais pourtant pas dire trop de mal du film, et me rendre à l'evidence : ce genre est simplement pas fait pour moi (faut dire que j'étais le seul mec dans la salle, et les 3 quarts du public était en larmes...)
mercredi 13 février 2008
La vie des autres (Das Leben der Enderen) de Florian Henckel von Donnersmarck
Séance de rattrapage à l'Odyssée pour ce film allemand sorti l'année dernière, et qui a battu des records (plus de 10 semaines d'exploitation sur Strasbourg, pleins de prix partout).
Pas super passionnant, le cinema allemand fait parfois preuve d'originalité avec quelques moments de fulgurance comme Goodbye Lenin !, ou les films de Tom Tykwer. LA VIE DES AUTRES est de ceux là.
A première vue, le synopsis donne pas vraiment envie, quand on lit que l'histoire tourne autour d'un gugus de la Stasi, qui passe ses journées à surveiller les faits et gestes d'un ecrivain soupconné de collaborer contre le gouvernement est-allemand au début des années 80. Pourtant, toute la force du film de Henckel tient autant dans sa réalisation (maîtrisé comme pas permis) et son scenario (passionnant de bout en bout) que dans le jeu des acteurs (tous très bons, de la belle Maria Gedeck à Sebastian Koch (vu dans Black book de Verhoeven) en passant par le regretté Ulrich Muhe).
Voilà, il est un peu tard et j'ai finalement pas tant de choses à dire donc...
lundi 11 février 2008
Juno de Jason Reitman
C'est l'histoire de Juno McGuff, jeune fille de 16 ans qui n'a pas la langue dans sa poche, et qui, suite à sa première experience sexuelle, se retrouve enceinte. Bien consciente de son manque de maturité pour assurer le rôle de mère, Juno décide de porter le bébé à terme, et de le faire adopter.
L'année dernière (enfin, non, c'était en 2006 en fait), Jason Reitman, fils du réalisateur Ivan Reitman (Ghostbusters), avait signé la comedie fort sympathique Thank you for smoking, qui avait bien fait marrer son monde (enfin moi, du moins)... Il revient aujourd'hui avec JUNO, petite comedie encore plus attachante dont on sort le coeur gros comme ça, et le sourire au lèvres. Porté par un casting 3 etoiles (la ravissante Ellen Page en tête, suivie de près par les toujours excellents J.K. Simmons et Alysson Janney dans les rôles de ses parents), JUNO a egalement à son compte un scenario finement écrit (et qui apporte une reflexion sur le devenir des geeks, via le personnage du mari plus motivé par sa guitare et ses VHS d'Hershell Gordon Lewis que le fait d'être père) et une BO excellente (voir la scène finale, emouvante).
Une réussite en tous points, donc, et je me dis que j'ai vraiment du bol depuis ce début de mois.
samedi 9 février 2008
John Rambo (Rambo) de Sylvester Stallone
Il aura fallu 20 ans à Sylvester Stallone pour enfin avoir le courage de laver l'affront fait aux fans du personnage avec ce film définitivement autre qu'est Rambo III. 20 années qui auront été douloureuses pour Sly (un seul vrai bon film avec Copland, contre une poignée de nanards (Daylight, Driven, Spy Kids 3D...)), et c'est sans doute suite au succès de Rocky Balboa (veritable renaissance qui a mit tout le monde d'accord) que l'acteur/réalisateur a dû décidé de redonner vie à un autre de ses personnages cultes : John Rambo.
Et... ça fait mal.
L'histoire tient en quelques lignes. Exilé en Thailande, Rambo vit sa vie pèpère loin de tout. Vieilli et réduit à chasser le serpent avec ses potes, il est un jour appelé à aider un groupe de missionaires utopistes à se rendre en Birmanie, où la population vit une terreur quotidienne. Quand ces derniers ne donnent plus de nouvelles, un commando de mercenaires est envoyé à leur recherche, aidé sans le savoir par l'ancien marine...
A cent lieux de l'actioner décérébré qu'est le film de Peter McDonald, JOHN RAMBO nous montre une violence rare et brutale, alliée à du gore qui tâche. Rien n'est epargné au spectateur (meurtres d'enfants, corps qui explosent, membres arrachés, têtes qui eclatent, arrachage de gorge à main nue (!!!)), jusqu'ici habitué aux films montrant du gore gratuit et injustifié comme Saw et compagnie. Stallone, avec son film, fait la nique à tous les p'tits newbies du film d'action contemporain (Rattner et ses potes), en faisant montre d'une maitrise ahurissante de la mise en scène, un decoupage clair et lisible (la sequence finale, grand moment de barbarie qui sera difficilement egalable), tout en se passant d'un scenario complexe (bah oui, c'est juste Rambo qui va aider des missionaires). Antithèse totale du premier film de la saga, JOHN RAMBO est pourtant le seul à l'égaler en termes de qualité (les 2 autres sont sympa pour l'un et un peu nul pour l'autre), et se finit sur un plan final splendide et lourd de sens, qui pourrait bien être celui de toute la serie.
Merci Sylvester, on attend ton remake d'Un justicier dans la ville avec impatience...
vendredi 8 février 2008
Mise à jour... back to the 80's
C'est donc tout joyeusement que je suis allé me procurer un coffret de la trilogie qui a fait de Sly ce qu'il est aujourd'hui (à savoir un stereotype vivant du gros bourrin dont le QI ne depasse pa la pointure de ses pompes).
Arrivé jeudi dans mon courrier (hein ? ah oui, je l'ai chopper sur le net... croyez que je vais me deplacer en plus ?!), je me suis enchainé les 3 films dans la journée... et c'est du tout bon (enfin pas totalement, mais ça fait du bien par ou ça passe).
Quoi j'en pense...
Rambo (First Blood) de Ted Kotcheff
Contrairement à ce qu'on croit savoir sur le premier Rambo (j'entends "un gros film de bourrin sur le Viet Nam"), le film de Kotcheff parle avant tout de la difficulté qu'ont rencontré les marines de retour de cette putain de guerre à se réintegrer dans la société. Bien sûr, c'est shooté de super scènes où le spectateur prend son pied devant Stallone tentant d'echapper au sheriff et ses hommes, mais c'est pas non plus le film de guerre ultime auquel on peut s'attendre. Culte.
Rambo II (Rambo : First Blood part II) de George Pan Cosmatos
Ecrit par James Cameron (qui tentait alors de rentrer du pognon pour tourner son Terminator) et Sly, le deuxième volet des aventures de John Rambo glisse doucement vers ce pour quoi tout le monde connait le nom du personnage principale : la guerre. Dans l'espoir d'obtenir un pardon presidentiel pour le bordel qu'il a mit dans la petite ville de Hope (dans le premier film), Rambo accepte une mission au Viet Nam. Alors qu'il n'est sensé que prendre 2/3 photos d'un camp où pourraient encore se trouver des prisonniers ricains, notre heros se retrouve trahi par les siens et decide de tout niquer.
Resultat : ça defoule grave ! mais je trouve que deja là, ça a plus grand chose à voir avec le ton du premier. Reste un bon film d'action comme on en fait plus. Pas culte mais presque.
Rambo III de Peter McDonald
Dès la première scène, le ton est donné : plus d'action, plus de sang, plus de tout en fait. Gentil nanard qui a marqué l'inconscient collectif pour lui faire completement zapper ce qu'était le premier film, ce Rambo 3 est definitivement à classer au rayon des petits plaisirs honteux de tous les Geeks/Cinephiles. Stallone et sa coupe de cheveux improbable font pâle figure face à l'immense Richard Crenna, acteur charismatique en diable et qui cabotinne à mort dans le rôle du Colonel, personnage uniquement présent pour delivrer quelques punchlines delirantes. Culte, mais pour d'autres raisons...
Une trilogie qui restera une trilogie, malgré l'arrivée d'un quatrième episode qui même s'il a l'air particulièrement genial (je vais le voir tout à l'heure), aura du mal à s'inscrire dans la continuité d'une oeuvre inscrite definitivement dans les mythiques 80's.
Au programme des mois à venir :
- me taper la trilogie Indiana Jones avant la sortie du 4 en juillet (j'les ai deja vu mais je m'en souviens absolument pas...)
- me taper les 2 derniers Mad Max (j'ai vu que le 1)
- me taper les 2 Conan, ainsi que Kalidor (Schwarzy rules !!!)
- me taper l'integrale Rocky
- (moins urgent) essayer de voir les Freddy, les Vendredi 13 et autres series de films d'horreur de cette decennie benie des dieux...
mardi 5 février 2008
Into the Wild de Sean Penn
- basé sur la vraie vie vraie de Christopher McCandless -
Y a des films comme ça dont on ne sait rien à l'avance, je veux dire par là qu'ils font pas partie des grosses attentes des mois à venir (comme par exemple pour moi, entre autres, Hellboy 2, John Rambo, The Mist ou Iron Man) et qu'on en connait souvent même pas l'existence avant de tomber au hasard sur une bande annonce en allant tranquillou au cinoche (ici, on se dit "Ah, Sean Penn a fait un nouveau film en tant que realisateur ?!"). Puis, les premiers avis tombent (ici, "c'est beau", "c'est magnifique", "genial") et on là on se dit "Pourquoi pas ?" jusqu'à ce qu'on tombe sur une fiche du film qui informe que le machin dure 2 h 30, ce qui le rend plutôt chaud à caser dans un emploi du temps parfois chargé... Un mois passe, on sait pas quoi aller voir au ciné, mais ce film est toujours à l'affiche, peut-être plus pour longtemps, et on se dit "bon, cette fois, j'y vais".
Et là, le choc.
Ce que je viens de raconter avec la delicatesse d'un elephant, c'est le parcours que j'ai vecu pour enfin aller voir l'autre soir INTO THE WILD, le dernier film de Sean Penn, qui n'avait pas touché au long-metrage depuis le splendide The Pledge en 2001 (entre temps, il avait realisé un court metrage pour une oeuvre collective sur le 11 septembre), qui m'a un peu grave marqué.
Explications.
En voyant la bande annonce du film, on se dit que le père Penn (tiens, c'est marrant ça) va se servir de l'histoire du jeune Christopher McCandless pour nous parler d'ecologie, et d'à quel point la nature, c'est jolie, et tout, et tout... Que dalle ! Enfin, quoique même si le realisateur en profite pour nous pondre des plans absolument magnifiques de paysages americains, son film est avant tout là pour nous raconter une histoire, celle de Chris McCandless, jeune americain de 22 ans à la situation familiale complexe, qui decide du jour au lendemain de tout plaquer et de vivre sa vie comme il l'entend, jusqu'à un final dramatique et qui met un coup de pied au cul du jeune inculte que j'etais jusque là (quoique je devais pas être le seul à avoir jamais entendu le nom de McCandless). Tout (je dis bien tout) dans INTO THE WILD est absolument extraordinaire. Acteurs proprement nickels dans leurs rôles (Emile Hirsch, Catherine Keener (!!!), William Hurt et Marcia Gay Harden, actrice geniale et trop rare ces derniers temps), paysages splendides, etc.
Le genre de film dont on sort limite la larme à l'oeil (ou carrement en larmes pour ceux qui pleurent facilement), et qu'une fois remis on a envie de conseiller à tout le monde (avant qu'il ne soit plus à l'affiche...)
vendredi 1 février 2008
Qu'est-ce que j'ai vu ce mois-ci, la dernière... Janvier
Donc, pour les films vu en Janvier...
Bee Movie - Drôle d'abeille
Bee Movie
de Steve Hickner & Simon J. Smith
Sympathique film d'animation co-ecrit et doublé par le geantissime Jerry Seinfeld, et qui se laisse regarder sans déplaisir. Ca a pas la finesse et le talent d'un Pixar, mais ça pete pas non plus plus au que son cul.
Eden Log
de Frank Vestiel
Tentative de faire de la peloche fantastique dans nos cheres contrées... et c'est pas gagné. Outre le visuel bien foutu, le scenar est pas tres clair (j'ai pas tout saisi, j'dois dire) et le jeu des comediens est edifiant de nullité. On se fait aussi un peu chier par moment, pas super comme recompenses à ceux qui ont tenu le coup apres l'introduction et ses effets stronboscopiques relous.
Gone Baby, Gone
de Ben Affleck
Ben "l'Endive"Affleck passe derrière la camera en adaptant Denni Lehane, comme l'avait fait papy Clint sur Mystic River. Heureusement pour nous, Ben a eu la bonne idée de confier le rôle principal à son petit frère Casey, bien plus talentueux que lui. Mise en scène sans grandes fulgurances, scenar bien foutu dû au bouquin adapté et jeu d'acteurs parfait (Affleck, Ed Harris et Morgan Freeman !!! que du lourd !). Un moment sympa, sans plus.
Death Sentence
de James Wan
Un vigilante movie pour le jeune réalisateur du mega succes Saw en 2004 (son secon film, Dead Silence n'a pas eu la chance d'être diffusé en Alsace). Kevin Bacon y est imperial face à un gang de mecs chelous (dont John Goodman, sous employé comme jamais) qui ont décimé sa famille. Au dela de quelques scènes qui mettent clairement une claque (la scene du parking, entre autres), le real a du mal à s'exprimer au travers d'une realisation un peu convenu et d'un scenario et des personnages pas bien ecrit du tout.
30 jours de nuit
30 days of night
de David Slade
Adapté d'un comics que j'ai pas encore eu l'occasion de lire (mais ca ne va pas tarder) qui voit les habitants d'une petite ville en Alaska se preparant à passer un mois complet dans l'obscurité se faireattaquer par un groupe de vampires sanguinaires (c'est le cas de le dire), ce 30 jours de nuit est une reussite en tous points de vue : mise en scène inspirée, scenar aux petits oignons (l'idée de base est deja absolument geniale), acteurs nickels (menés par un Josh Hartnett grave impliqué), du sang, des vampires flippants et qui n'ont qu'une idée en tête : bouffer.
No country for old men
de Joël & Ethan Coen
The retour. Après 2 comedies légères et sans plus (quoique Intolerable Cruelty... quel chef d'oeuvre !), les Coen Bros reviennent en nous livrant à la gueule ce Fargo en plein milieu du Texas. Bourré de details completement coeniens, une mise en scène et une direction d'acteurs (Josh Brolin, Javier Bardem, extraordinaire, et Tommy Lee Jones) à pleurer tellement ca transpire la maitrise. Le tueur interpreté par Javier Bardem est charismatique comme pas permis et a une coupe de cheveux qui laisse rêveur...
Et quand on se dit que les frangins ont deja au moins 5 projets sur le feu (dont Burn after reading avec Clooney, Brad Pitt, Frances McDormand et John Malkovich, et un western sanglant et violent !), ça fait bien plaisir !
- Festival de Gerardmer, voir les articles consacrés -
Sweeney Todd, le diabolique barbier de Fleet street
Sweeney Todd, the Demon barber of Fleet Street
de Tim Burton
Autre retour, mais moins fracassant, celui du sieur Burton. Visuellement bluffant, le nouveau film du rêveur de Burbank est une comedie musicale portée par ses 2 acteurs principaux (Johnny Depp et Helena Bonham Carter... et puis aussi Sacha Baron Cohen, bien fun !), tous deux parfaits. On se laisse donc porter par cette histoire de vengeance sanglante sur des airs entrainants et bien ecrits. J'emettrai tout de même une reserve sur la fin, torp vite expediée, malgré un plan final beau à pleurer... J'ai envie de la revoir, tiens...
Asterix aux Jeux Olympiques
de Thomas Langmann & Frederic Forestier
Je l'avais dis au boulot, personne voulait me croire. Quand j'y suis arrivé mercredi soir en annonçant que j'avais bien raison, ce film est bel et bien la merde sans nom que j'avais predit, ils avaient toujours du mal... Difficile de passer après Chabat, qui avait su livrer une adaptation fidèle et adapté à notre epoque des aventures des 2 gaulois, et c'est donc en se ramassant comme une merde que le duo Langmann/Forestier nous livre ce 3eme opus. Rien n'est à sauver : scenar naze, acteurs nuls (même Poelvoorde qui semble se faire chier comme jamais), effets speciaux pourris de chez pourris et mal incrustés (surtout quand on voit le budget, qui a dû passer dans les cachets de Schumacher, Zidane et autres guest-stars qui ne sont là que pour un cameo anecdotique), mise en scene sans âme.... Rien de chez rien...
dimanche 27 janvier 2008
Gerardmer Fantastic Film Festival, Samedi : Jour 2
Gerardmer Fantastic Film Festival, Vendredi : Jour 1
FUCK GODZILLA !
jeudi 10 janvier 2008
2008, Jour n° 10
- ...j'ai démarré l'année avec une chiasse carabinée (nouvel an sur le trône, je vous dis pas...)
- ...je suis allé chez Ikea (je m'occupe de ma chambre, là)
- ...j'ai emmené le chat chez le véto pour lui faire enlever ses roubignolles qui commençaient à lui monter à la tête,
- ...j'ai reussi à negocier des congés avec mon chef pour pouvoir aller comme chaque année au Festival du film fantastique de Gerardmer (joie !!!)
- ...j'ai fait une razzia à 100 € de DVD au Virgin (mon compte en banque est pas super content...)
- ...je me suis acheté une guitare folk, et j'arrive déjà à jouer l'intro de Walk the Line de Johnny Cash, ainsi que d'une chanson des White Stripes...
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