Qu'est-ce que j'ai vu ce mois-ci... Octobre

Halloween de Rob Zombie : Tentative de redémarrage d'une serie qui fête ses 30 ans l'an prochain, ce nouveau Halloween a quelque peu le cul entre 2 chaises... A la fois bien interessant et proche de l'univers de Zombie dans sa première partie (completement originale car l'enfance de Myers n'avait jamais été traité jusque là), et par contre un peu raté dans la seconde qui ne fait que remaker grossièrement le film entier de Carpenter dans ses 3 derniers quarts d'heure...

Reste à savoir si ce montage est bel et bien celui de l'ami Rob, où s'il est entierement dû à ces deux ennemis du cinema de bon goût que son les frères Weinstein... Sachant qu'on aura droit, pour le DVD, à un montage encore different de celui-ci et du workprint...

Sa Majesté Minor de Jean-Jacques Annaud : Probablement mon plus mauvais film du mois... En effet, ni la réalisation d'Annaud, ni le scenario du défunt Gerard Brach, ni le casting enorme et totalement en roue libre ne sont à sauver (peut-être Vincent Cassel, dont les quelques passages prêtent à sourire)... Dommage, car il y avait vraiment quelque chose de terrible à faire avec tout ça...

L’Ennemi Intime de Florent-Emilio Siri : De retour en France après avoir réaliser un Bruce Willis vite fait, bien fait, F.E. Siri s'attaque à son film le plus ambitieux, traitant un sujet rarement abordé de par chez nous (alors qu'outre-atlantique, les films sur le Viet-Nam se comptent sur les doigts de 15 mecs réunis)... Le résultat : un film qui prend aux tripes, avec des images fortes et des personnages comme il faut, servis par un casting nickel (même si j'ai encore des reserves sur Magimel).

28 semaines plus tard de Juan Carlos Fresnadillo : Suite à la claque de Danny Boyle, Fresnadillo remet une couche en proposant une sequelle parfaitement logique et completement dans l'esprit du premier opus. 2 h (plus ou moins, je sais plus) de petoches et de gore... Que demande le peuple ? Robert Carlyle rules !

L’assassinat de Jesse James par le lâche Robert Ford d’Andrew Dominik : Avec un titre aussi long que la durée du film lui-même, Andrew Dominik livre un metrage simple, lent et envoutant, le genre de film qu'on ne regarde qu'une seule fois, mais qu'il faut avoir vu dans sa vie. Mention spéciale au casting (Brad Pitt, qui n'a plus rien à prouver, Casey Affleck, bien meilleur que son frère et Sam Rockwell, toujours excellent) et à la musique de Nick Cave.

Michael Clayton de Tony Gilroy : Le premier film du scénariste de la serie des Bourne, Michael Clayton est totalement le genre de film dont avait besoin George Clooney pour bien faire comprendre à quel point il est engagé politiquement... Scenario aux allures compliquées, mais qui ne l'est en fait pas tellement, le film a le mérite de passionner le spectateur,et est porté par un casting qui y croit vraiment...

Stardust, le Mystère de l’Etoile de Matthew Vaughn : Adapté d'un bouquin que j'ai en fait totalement oublié, Stardust est le genre de film qui ne brille pas par son originalité mais qui fait passer un bon moment, et rien que pour le plaisir de revoir Michelle Pfeiffer et Robert De Niro (son meilleur rôle depuis 10 ans, et je déconne pas), ça vaut le coup de se déplacer...

Invasion d'Oliver Hirschbiegel : Quatrieme (!!!) adaptation du bouquin d'un mec dont j'ai completement oublié le nom, cette Invasion n'ajoute rien de nouveau à l'histoire de base, mais est parfois pretexte à critiquer la politique americaine (la guerre en Irak), et à montrer les fesses de Nicole Kidman... (qui sont fort jolies, il faut le dire) Le tout finissant en happy end...