Tant qu'à faire, vu que son dernier film est à l'affiche, j'vais aussi un peu parler de Quentin Tarantino, qui est certainement mon réal préféré de tous les temps...Explications.
Fin du mois dernier, j'avais gagné des places pour l'avant-première de Death Proof / Boulevard de la Mort (aussi appelé Bouléva' dé la Mo' par son réal quand il vient en France), le dernier film de Tarantino (issu du dyptique Grindhouse, réalisé avec son pote Robert Rodriguez). En sortant de la séance, je me disais "Wohow, le mec a réussi à combiner les deux styles qu'il avait jusqu'ici mis en pratique", à savoir les dialogues et situations geniaux (de Reservoir Dogs à Jackie Brown) et le fun referentiel (Une nuit en enfer, les Kill Bill). Et même si les avis que je glanais ici et là étaient plus négatifs que positifs (en gros, QT a perdu son mojo), moi j'étais conquis...
Dans les jours qui ont suivi, pour le fun, je me suis rematté les 3 premiers films du maître (Reservoir Dogs, Pulp Fiction et Jackie Brown), et là : le CHOC. J'avais gardé de sacrés souvenirs de ces films, mais pas au point de me dire en les revoyant que QT est definitivement un grand.
Outre de proposer des BO de malade, Tarantino a un putain de sens du rythme (voir les montages "éclatés" de Reservoir et Pulp, mais aussi bien sûr Kill Bill) et des dialogues, au point qu'il arrive sans problèmes à te rendre des pellicules de plus de 2h20 aussi passionnantes que... ben enfin en clair, jamais tu te fais pas chier quoi !... Ajoutons à ça une imagination débordante (le mec écrit des scènes encore pendant le tournage (ce qui a fait que Kill Bill a tout d'un coup duré plus de 4 h et qu'il a dû être coupé en 2)), et je pense que ça explique bien pourquoi j'adore ce type...
Maintenant il reste plus qu'à esperer que son Inglorious Bastards ne va pas mettre 6 ans à se faire...
2 commentaires:
Tout à fait d'accord avec toi...j'aurais encore ajouté à son honneur les bandes-son excellentes qui catalysent ses bombes cinématographiques...en les écoutant hors du film, on arrive à se recréer une ambiance tarantinoïque pour assaisonner le quotidien !
C'est vrai, j'en ai parlé (très) vite fait des BO, j'aurais pu en dire plus... QT arrive à rendre quasi-culte n'importe lequel des morceaux qu'il utilise (voir l'utilisation à toutes les sauces de l'intro de Pulp Fiction (qui a dit Taxi ?)), et lorsqu'on les entend ailleurs, on pense immédiatement aux films de Tarantino...
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