
Aujourd'hui, c'est la fête de la musique, j'en profite donc pour parler un peu du dernier disque que j'ai acheter (et puis en même temps j'en ai pas acheter beaucoup ces derniers temps...).
Il aura fallu attendre 4 ans depuis la sortie de son "sympa mais pas top"
Golden Age of Grotesque en 2003 pour enfin entendre le nouvel album studio du Reverend,
EAT ME, DRINK ME.
Et en 4 ans, il s'en est passé des choses dans la vie de Brian Warner, plus connu sous son nom de scène
Marilyn Manson : un best of (agrémenté d'une reprise inédite du
Personal Jesus de
Depeche Mode, des projets ciné qui s'enchainent (
Phantasmagoria, sa biographie de l'écrivain Lewis Carrol, entre autres), le
Against All Gods Tour, un mariage en grandes pompes avec la pin-up Dita Von Teese (et célébré par ce grand génie qu'est Alejandro Jodorowsky) dans un château en Ecosse, et, un an plus tard, un divorce, qui laisse l'artiste sur le carreau.
Suite à ce divorce, Manson déprime sévère, et, soutenu par sa nouvelle égérie Evan Rachel Wood (qui a accessoirement 18 ans de moins que lui), tente de remonter la pente en écrivant, en duo, ce nouvel opus avec son guitariste/bassiste Tim Skold. Beaucoup plus sombre que
The Golden Age of Grotesque, on y retrouve un Manson aussi inspiré qu'à l'époque d'
Antechrist Superstar, et qui, à l'instar de ses albums précédents mettant en scène un personnage à l'image de l'album (l'Antechrist d'
Antechrist Superstar, Omega de
Mechanical Animals, etc.) choisit ici de rester lui-même, présentant sa propre personnalité comme quelqu'un qu'il n'avait jusqu'alors jamais montré...
L'album, très bon dans l'ensemble, regorge de morceaux qu'on a du mal à assimiler lors d'une première écoute (déjà le cas d'un
Antechrist Superstar qui devient de plus en plus un chef d'oeuvre, d'écoute en écoute...), mais qui s'avèrent excellents au fur et à mesure des écoutes successives (
Heart-Shaped Glasses,
They said that Hell's not hot,
If I was your vampire et
You and me and the Devil makes 3, pour ne citer qu'eux). On pourra peut-être reprocher la place assez importante faite aux solos de guitare, mais ce serait bien dommage d'aller chercher la petite bête, tant le plaisir de retrouver un Manson en pleine forme est grand...